Qu’est-ce qu’un Burn Out ?
Avant de commencer à vous raconter mon histoire et à partager mes expériences de vie, savez-vous ce qu’est un burn out ?
C’est une exposition prolongée à des circonstances stressantes. La capacité de l’organisme de maintenir son équilibre est dépassée et rompue.
Pour résumer, c’est une combinaison d’épuisement physique, émotionnel et mental.
Le déni
J’ai longtemps été dans le déni. Je n’avais pas conscience que je n’allais pas bien et que c’était légitime. Je me disais que ce n’était pas grave, que ça allait passer. Je pensais que je gérais la situation, que ma vie professionnelle me plaisait et que j’avais de la chance d’avoir une supérieure hiérarchique « géniale » (à l’époque, j’étais assistante de direction). Je me persuadais que j’aimais ce que je faisais.
La révélation du mal-être
Puis mon corps a commencé à me parler. Mon mal-être devenait de plus en plus grand : j’avais souvent mal au ventre, je dormais de plus en plus mal, je souffrais souvent des cervicales et je me sentais constamment stressée et oppressée.
Je prenais des médicaments pour apaiser la douleur et me disais que ça allait s’arranger, que j’allais bien.
Au bout de plusieurs mois, j’ai décidé d’aller voir mon médecin qui m’a prescrit des anti-dépresseurs pour m’aider à être moins stressée et m’a proposé un arrêt de travail. C’était impossible pour moi d’envisager de m’arrêter de travailler, je culpabilisais trop.
Les anti-dépresseurs ont été une « béquille » temporaire, ça m’a aidé à continuer à aller travailler dans cet environnement où finalement je n’étais pas moi-même.
Plus on m’en demandait, plus j’acceptais par peur de décevoir.
La manipulation consciente ou inconsciente ?
Ma supérieure savait très bien comment faire avec moi, elle était reconnaissante de mon travail, me faisait plein de compliments et me disait que j’étais indispensable à sa réussite professionnelle. Moi indispensable ? Alors que je n’avais pas fait d’études supérieures, que je m’étais construite professionnellement moi-même, j’avais besoin d’être reconnue pour mon travail.
Et ça je ne peux pas dire le contraire. J’avais de la reconnaissance mais c’était pour pouvoir m’en demander toujours plus et comme je n’osais pas dire « non ». Des fois je me demande si elle avait conscience de ce qu’elle faisait.
La charge mentale et professionnelle s’accumulait.
Une fausse personnalité
Cette attitude ne me ressemblait pas, j’étais connue comme quelqu’un qui ne se laissait pas faire, qui avait du caractère, mais face à elle c’était impossible pour moi, j’étais différente. J’avais beaucoup de respect pour elle, pour son travail, je l’admirais dans un sens, mais surtout je ressentais une certaine peur que je ne pourrais pas expliquer…J’avais peur de ses réactions, qu’elle soit déçue de mon travail et ça c’était inconcevable pour moi.
Un matin, je suis arrivée au bureau et un collègue me dit simplement : « Bonjour, comment tu vas aujourd’hui ? » et là j’ai fondu en larmes. Une amie, qui travaillait avec moi, m’a fait réaliser à quel point il devenait urgent que je pense à moi, à ma santé et que je m’arrête.
Je suis retourné voir mon médecin qui m’a tout de suite pris en charge et qui a confirmé que je n’allais pas bien et que je ne devais plus travailler avec elle. Ça a été un choc pour moi : comment allait-elle faire sans moi? Je ne peux pas lui faire ça ! Et qu’est-ce qu’elle va penser de moi ?
Les différentes phases …. et la thérapie
C’est alors que j’ai vécu plusieurs phases : la culpabilité, la déprime, la prise de conscience, la colère, l’acceptation, l’intégration,…
J’ai suivi une thérapie avec une psychologue qui m’a beaucoup aidé à avancer. Tout le monde devrait faire une thérapie, il faut juste trouver le bon thérapeute qui nous correspond et qui nous convient.
Ma psychologue m’a fait comprendre que ce n’était pas de ma faute, que je n’allais pas bien et que j’avais le droit de ne pas aller bien. En fait, ce n’était pas la première fois que je vivais ce genre de relation « toxique » et principalement avec des femmes…
Le soutien
Heureusement, j’ai été bien entourée, mon mari a été un immense soutien, ma famille était présente même si elle ne comprenait pas ce qui se passait, pour eux c’était une « première » de me voir comme ça, aussi mal.
C’est à ce moment-là aussi que je me suis aperçue qui était mes véritables amis, ceux qui ne me jugeaient pas malgré l’incompréhension, ils étaient là pour moi. Cela m’a permise de me défaire de certaines relations avec des personnes qui finalement n’étaient pas bienveillantes envers moi et de devenir MA priorité, de m’occuper de mon propre bien-être.
Avant, je ne pensais qu’au bien-être des autres car s’ils allaient bien, j’allais bien mais je me trompais, la vérité n’est pas là…
Le développement personnel
J’ai commencé à m’intéresser au développement personnel, j’en entendais beaucoup parler mais je ne savais pas vraiment ce que c’était : se recentrer sur soi, les affirmations positives, la visualisation, la méditation, la valorisation de son potentiel, etc…
J’ai appris de nouveau à apprécier la lecture. Certains livres m’ont aidé à comprendre des choses essentielles.
Le yoga n’a pas tout de suite été une révélation, au contraire. C’était devenu une « mode » de pratiquer le yoga et je ne voyais pas vraiment ce que ça pouvait apporter. J’avoue que mes premiers cours n’étaient pas très concluants, je m’embêtais, moi qui avait l’habitude d’être toujours en mouvement avec la danse, j’avais l’impression de ne rien faire, je n’éprouvais pas de plaisir.
Savoir respirer
Respirer ?! C’est quoi ça respirer ? c’est grâce au yoga que j’ai appris à respirer et à prendre le temps de faire chaque mouvement pour réellement s’en imprégner.
J’ai aussi appris à écouter mon corps, à le challenger sans le faire souffrir.
En fin de cours, on fait une relaxation et au début c’était un moment très inconfortable pour moi, je n’étais vraiment pas à l’aise à rester sans bouger, à écouter ma respiration, dans le silence.
Puis au fur et à mesure du temps, en essayant d’autres pratiques de yoga, avec d’autres professeurs, j’ai découvert un univers absolument fabuleux qui a complètement changé ma vie au quotidien.
Du Conseil en Image…
Suite à mon burn out, j’ai entrepris ma reconversion professionnelle en m’investissant dans un bilan de compétences, qui m’a permis de comprendre que mon prochain métier devait se tourner vers l’humain.
En faisant des recherches de formations, j’ai découvert l’univers du Conseil en Image. J’ai suivi une formation sur treize mois à l’Ecole Supérieure de Relooking et pour la première fois de ma vie je me suis sentie « à ma place ». Cette année de formation m’a fait travaillé sur moi-même mais je sentais qu’il me manquait quelque chose pour accompagner mes clientes.
…Au Coaching Holistique
Pendant ma formation à l’ESR, lors d’un cours de Personal Branding, la formatrice me dit : « Je pense vraiment qu’il faut que tu vois ton accompagnement en conseil en image d’une façon beaucoup plus holistique ». Ce qui m’a interpellé car je ne connaissais pas la signification de ce mot.
Un coach holistique accompagne le coaché dans toutes les dimensions de son être: le plan émotionnel, mental, physique, spirituel, professionnel.
Et là c’est devenu comme une évidence pour moi : devenir coach holistique. J’ai donc passé une formation à l’Ecole de Coaching Holistique.
Aujourd’hui, je sais que c’est ma mission de vie.
En tant que coach holistique, vous pouvez compter sur mon aide pour vous soutenir dans vos projets et remplir votre jauge de confiance. Cela peut être très rassurant en effet, de faire appel à un professionnel qui saura vous faire prendre du recul face aux difficultés et trouvera les mots justes pour vous accompagner.